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Le risque naturel inondation

Inondation MORLAIX 03062018 christophe reig 15

Le risque inondation par débordement de rivière

Du  fait  de  la  relative  imperméabilité  de  son  sol  et  de  son  climat,  le  Finistère possède un réseau hydrographique dense, caractérisé par de forts débits l’hiver et des basses eaux l’été et l’automne.
La saturation en eau du sol et du sous-sol en période hivernale, constitue de plus, au niveau local, un facteur d’aggravation du risque par l’intensification du ruissellement pluvial qu’il induit.

Le sous-sol breton est faiblement aquifère ; il ne contient pas - avec des nuances - de nappes profondes capables de réguler efficacement l’écoulement de surface, plus particulièrement lorsqu’il s’agit de schistes briovériens. De ce fait, les débits des cours d’eau réagissent rapidement aux alternances de temps sec et de périodes pluvieuses.

Une autre particularité régionale est celle de l’incidence de la marée sur le niveau des eaux dans les zones inondables, les villes concernées étant fréquemment situées au fond des rias. Si son niveau théorique dans les principaux ports est donné par l’annuaire des marées, le niveau réel de la mer est fonction de la géographie particulière de chaque estuaire ainsi que des conditions atmosphériques. En effet, les marées peuvent être augmentées de surcote au passage des dépressions et en cas de vents forts, ce qui va souvent de pair.

Cette rapidité de réaction des cours d’eau est très contraignante pour l’organisation à mettre en place, tant au niveau de l’annonce des crues que de la transmission de l’information et la mise en place des mesures de protection.

Le risque inondation par submersion marine

La localisation des sites exposés à un risque de submersion marine, et simultanément donnant lieu à une érosion littorale, est répartie sur l’ensemble du littoral finistérien, avec une concentration particulière sur deux secteurs :

  •   La côte nord, entre l’Aber Benoit (Landéda) et la Penzé (Saint-Pol-de Léon).
  •   Le littoral sud-ouest du département entre la Pointe de la Torche (Plomeur) et la pointe de Beg-Meil (Fouesnant).

 

Le risque mouvement de terrain 

Inondation MORLAIX 03062018 christophe reig 05

En milieu naturel ou en  milieu anthropique, les principales manifestations de mouvements de terrain identifiées ont été les suivantes :

  •   Les chutes de blocs
  •   Les glissements de terrain
  •   Les effondrements
  •   Les tassements localisés

Ainsi que  

  •   Les mouvements de terrain littoraux et  l’érosion littorale qui présentent une certaine spécificité.

Les communes retenues comme significativement exposées au risque « mouvement de terrain » ressortent en définitive comme suit :

  •   Audierne
  •   Brest
  •   Châteaulin
  •   Cleden-Cap-Sizun
  •   Crozon
  •   Douarnenez
  •   Moëlan-sur-Mer
  •   Pont-de-Buis-Les-Quimerc’h
  •   Port-Launay
  •   Quimper
  •   Quimperlé


Le risque sismique 

Le département du Finistère est actuellement classé comme ayant une sismicité négligeable.
Des études sont cependant engagées pour réviser, suivant une démarche scientifique différente, la sismicité au niveau national, et, suivant les informations connues, le classement qui en résulterait placerait le Finistère à un niveau supérieur au niveau actuel.


Le risque feu de forêt 

Feu entreprise elagage plomeur 03082018 thomas tirilly 18

Si le département du Finistère se révèle en fait, notamment en termes d’ampleur, moins affecté que certaines régions méridionales du pays (régions PACA, Corse, Aquitaine), le Finistère n’en reste pas moins concerné par le risque d’incendie d’espaces naturels (landes et bois), les sinistres pouvant toucher des zones de plusieurs centaines d’hectares.

Davantage marqué par de grandes surfaces couvertes de landes et d’herbages que de fortes zones boisées  (qui représentent, avec les landes, 81 000 km², soit 12% de la superficie du département), le département du Finistère nécessite, en période critique, une vigilance soutenue, ainsi qu’un lourd engagement de ses moyens de défense contre l’incendie. La sécheresse, souvent liée à des vents soutenus, est le début de la période à risque.  

Cette situation justifie de mesures réglementaires visant à interdire ou à soumettre à prescriptions, les usages susceptibles de provoquer des incendies de forêts et de landes.


Le risque tempête 

Le Finistère est par ailleurs classé en zone de vent 4 (le niveau le plus important) à l’échelle nationale, dans le classement établi en 2001 selon la vitesse des vents.

Les Services d’Incendie et de Secours sont, dans de telles circonstances, fortement sollicités.

Toutes les communes finistériennes, et en premier lieu les communes littorales, sont potentiellement concernées par le phénomène tempête.

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